Il existe plusieurs classements distinctifs, mais comment sont attribués les maillots au Tour de France ? Que ce soit le maillot jaune, le plus emblématique, qui récompense le premier du classement général, ou celui du meilleur grimpeur avec ses pois rouges, tous les maillots du Tour de France ont une signification et une histoire. TotalVelo, votre site d’actualité du cyclisme, fait le tour des maillots distinctifs de la Grande Boucle pour tout savoir.
Les maillots distinctifs du Tour de France : leur signification et leur histoire
Le maillot le plus emblématique du Tour de France est le maillot jaune. C’est celui porté par le leader du classement général et aussi celui qui détermine le coureur qui a gagné la course lors de la dernière étape. Le maillot jaune a été introduit pour la première fois en 1919 et il est devenu une tradition depuis lors. À l’origine, le maillot jaune était choisi pour aider les spectateurs à repérer le leader de la course dans le peloton. Il tire sa couleur jaune du journal L’Auto, qui a lancé l’épreuve en 1903 et qui était imprimé sur du papier jaune.
Le maillot vert a été créé en 1953 et il a tiré sa couleur du sponsor de l’époque, « À la belle jardinière ». Concernant le maillot à pois, bien que le classement de la montagne existe depuis 1933, il a été introduit en 1975. Son motif n’est cependant pas tiré de son premier sponsor, les Chocolats Poulain. Le directeur du Tour de France, Félix Lévitan, souhaitait rendre hommage au pistard des années 30, Henri Lemoine, qui arborait un maillot à pois, inspiré des jockeys. Le maillot blanc est arrivé en 1968 mais récompensé le combiné, c’est-à-dire le meilleur coureur tous classements confondus. C’est en 1975 qu’il est venu récompenser le meilleur jeune pour la première fois.
Les maillots du classement général du Tour de France
Le maillot jaune du Tour de France est le symbole du leader du classement général de la course. Comment sont attribués les maillots au Tour de France ? Il est remis au coureur ayant le temps le plus rapide cumulé à l’issue de chaque étape de la course et est porté par ce coureur lors de l’étape suivante. Le maillot jaune a été introduit pour la première fois en 1919, lors de la 11e édition du Tour de France. Depuis lors, il est devenu l’un des symboles les plus emblématiques du sport cycliste et est associé à la gloire et à la réussite.
Le maillot blanc du Tour de France est remis au meilleur coureur de moins de 25 ans au classement des jeunes de la course. Il a été introduit en 1975 pour célébrer le 50e anniversaire du Tour de France et est devenu un élément permanent de la course depuis lors. A cette époque, il récompensait les professionnels depuis moins de trois ans, sans distinction d’âge. Le maillot blanc est souvent considéré comme un symbole d’avenir et de potentiel, car il est décerné aux coureurs les plus jeunes de la course qui ont démontré une grande capacité à rouler rapidement sur des terrains variés pendant les différentes étapes du Tour de France.
Comment sont attribués les maillots à pois et vert ?
Comment sont attribués les maillots au Tour de France ? Le maillot à pois est décerné au meilleur grimpeur. C’est-à-dire à celui qui cumule le plus de points de la montagne. A chaque sommet de côtes ou cols, des points sont décernés aux coureurs qui le franchissent en tête. Le maillot à pois rouges a été introduit pour la première fois en 1975, même si le classement de la montagne existait depuis 1933, et est devenu l’un des symboles les plus emblématiques du Tour de France. Le maillot à pois est souvent associé à un coureur vaillant, qui réalise de grandes épopées en montagne. Le Français Richard Virenque l’a remporté à sept reprises, un record absolu.
Quant au maillot vert, il a longtemps récompensé le meilleur sprinteur. Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Il est surtout décerné au coureur le plus régulier, ayant parvenu à marquer de précieux points sur les étapes de plaine, de vallons et même de montagne. D’ailleurs, Peter Sagan qui est le détenteur du record du nombre de maillots vert n’a jamais été considéré comme un pur sprinteur au contraire d’Erik Zabel qui l’a remporté six fois. Le Tour de France a d’ailleurs changé son barème à de nombreuses reprises afin de redynamiser la conquête du maillot vert à points.
Les prix annexes
Le Tour de France n’a pas que des maillots distinctifs. A la fin de chaque étapes, il décerne le prix de la combativité. Un jury détermine le plus combatif du jour et ce dernier a le privilège de monter sur le podium afin d’être récompensé du dossard rouge sur l’étape suivante. Dans le sport en compétition, ce prix est intéressant pour les équipes invitées qui se montrent dans les échappées et essaient d’obtenir une victoire face aux grandes formations.