Typhaine Laurance : « Dur d’avancer avec un petit SMIC » A seulement 25 ans, Typhaine Laurance se retire définitivement du peloton professionnel. Photo : Cor Vos

Typhaine Laurance a décidé de mettre un terme à sa carrière. A seulement 25 ans, la jeune Bretonne a expliqué auprès de France 3 Bretagne à quel point il est difficile de vivre du cyclisme dans le cyclisme féminin.

Typhaine Laurance a décidé de mettre un terme à sa carrière de cycliste professionnelle. A seulement 25 ans et alors qu’elle évoluait au sein de la formation Lifeplus Wahoo, la soeur ainée d’Axel Laurance a décidé d’en rester là, ne parvenant pas à vivre du métier de cycliste de manière décente. Elle s’en est expliqué au micro de France 3 Bretagne.

Typhaine Laurance a grandi dans une famille de cyclistes passionnés

Le cyclisme berce Typhaine depuis sa plus tendre enfance. Ses grands-parents, ses oncles et même ses parents sont tous été cyclistes. Franck, le papa, a même été professionnel de 1995 à 1996 au sein de la formation Mutuelle Seine-et-Marne. Et que dire de son frère, Axel qui vient d’être sacré champion du monde à Glasgow dans la catégories U23.

Typhaine Laurance : « Le vélo c’est bien, c’est beau, mais il faut aussi savoir créer sa vie »

 » À la fin du tour de France, c’était un peu comme si la boucle avait été bouclée naturellement, et j’ai vraiment commencé à me poser des questions sur ce que je voulais, moi. Est-ce que je voulais commencer aussi à créer ma vie d’à côté du vélo ? Parce que le vélo c’est bien, c’est beau, mais il faut aussi savoir créer sa vie. Au niveau des salaires, il y a de grosses différences, il y a plusieurs catégories. Il y a les « World Tour », les « Continental », c’est assez différent de l’un à l’autre. Mais voilà, moi aujourd’hui, je ne peux même pas avoir un appartement en location, alors que les hommes peuvent construire des maisons. J’avais un petit SMIC. Et c’est dur d’avancer avec un petit SMIC, c’est insuffisant. »

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