Simone Velasco s’impose, le peloton piégé par l’échappée Simone Velasco s'impose lors de la 3ème étape du Tour de Valence 2023. Photo : Cor Vos

Au lendemain de la victoire de Giulio Ciccone au sommet de l’Alto de Pinos, c’est un autre Italien, Simone Velasco qui s’adjuge la 3ème étape du Tour de Valence. Au terme d’une étape au profil accidenté, le coureur de la formation Astana, membre de l’échappée du jour, s’impose au sprint devant Bob Jungels et Jonas Gregaard. L’Italien Giulio Ciccone reste leader au classement général.

Deux cols étaient au programme de la 3ème étape du Tour de Valence 2023 dont El Garbi (4.6 km à 6.9%) classé en 1ère catégorie, avec des passages à 11% dans les 2 premiers km dont le sommet est jugé à moins de 30 km de l’arrivée. Probablement suffisant pour éliminer la quasi totalité des sprinteurs présents ou favoriser l’arrivée d’une échappée.

Bob Jungels dans l’échappée matinale, Marc Soler se teste

Après environ 20 km de course, la bonne échappée se forme et parvient à rapidement prendre le large, le peloton laissant faire. Une échappée composée de Simone Velasco (Astana), Jonas Gregaard (Uno-X), Lawson Craddock (Team Jayco), Sander de Pestel (Team Flanders-Baloise) mais également Bob Jungels (Bora-Hansgrohe). Les 5 hommes de tête ne cessent d’accentuer leur avantage puisqu’à 84 km de l’arrivée, ils comptent désormais près de 4 minutes d’avance sur le peloton. Dans l’ascension de Oronet, 1ère difficulté du jour, l’Espagnol Marc Soler secoue le peloton et attaque seul, à la poursuite des 5 échappés. Au sommet de Oronet, Jungels passe en tête devant Velasco et Craddock. Quant à Marc Soler, l’Espagnol compte 3 minutes de retard sur l’échappée. L’Espagnol se rend compte qu’il ne parviendra à y arriver seul et fini par se relever. A 37 km de l’arrivée, les hommes de tête ne comptent plus que 3 minutes d’avance sur un peloton qui a haussé le rythme sous l’impulsion de la formation Intermarché-Circus-Wanty de Biniam Girmay.

Lawson Craddock s’isole dans El Garbi, Thomas Gloag secoue le peloton

A 32 km de l’arrivée, au pied de El Garbi, l’échappée ne compte désormais plus que 2 minutes d’avance sur un peloton emmené par la formation UAE Team Emirates. A l’avant, Sander de Pestel est le 1er des 5 hommes échappés à lâcher prise, incapable de suivre le rythme imposé par Bob Jungels. Lawson Craddock profite alors des forts pourcentages de El Garbi pour placer une accélération et fausser compagnie à ses compagnons d’échappée, creusant rapidement un écart significatif. Dans le peloton, Thomas Gloag (Jumbo-Visma) décide d’attaquer et parvient rapidement à prendre une dizaine de secondes d’avance sur un peloton emmené par les équipes Trek-Segafredo et UAE Team Emirates. Le jeune britannique ne parvient cependant jamais à prendre davantage et se fait finalement reprendre peu avant le sommet. Biniam Girmay, dont l’équipe avait travaillé avant El Garbi, ne parvient pas à suivre le rythme du peloton et se fait lâcher. Au sommet de El Garbi, Lawson Craddock compte 15 secondes d’avance sur ses anciens compagnons d’échappée et près de 01:30 d’avance sur le peloton.

Craddock repris puis lâché dans la descente de El Garbi

A 18 km de l’arrivée, Jungels, Gregaard et Velasco parviennent à rentrer sur Lawson Craddock au bénéfice d’une descente menée tambour battant tandis que le peloton pointe désormais à 01:35. Craddock ne parvient pas à suivre ses trois anciens compagnons d’échappée et se fait irrémédiablement lâché. A 10 km de l’arrivée, sous l’impulsion de la formation Bahrain-Victorious, le peloton n’est plus qu’à 45 secondes des 3 hommes de tête.

L’échappée ne craque pas, Simone Velasco s’impose

A 5.5 km de l’arrivée, la formation Movistar vient à son tour prêter main forte en tête de peloton, l’écart des 3 hommes de tête n’est plus que 23 secondes. A 3 km, l’échappée possède toujours 15 secondes d’avance sur un peloton lancé à sa poursuite. Grâce à une entente parfaite jusqu’à la fin, les 3 hommes se présentent dans la dernière ligne droite avec une poignée de secondes suffisante pour se disputer la victoire. Simone Velasco s’impose assez aisément devant Bob Jungels et Jonas Gregaard.

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