Romain Bardet : « Paris-Nice, la course d’une semaine la plus difficile » Romain Bardet est au départ de Paris-Nice 2023, une première depuis quelques années. Photo : Cor Vos

Depuis 2020, Romain Bardet avait boudé Paris-Nice, préférant la campagne italienne pour se préparer au Giro. Cette année, le grimpeur français de 32 ans a remis le Tour de France au centre de ses objectifs. Paris-Nice était donc un choix obligatoire dans la montée en puissance jusque juillet.

Romain Bardet (32 ans) est de retour sur Paris-Nice (5-12 mars) à l’occasion de l’édition 2023. Une première depuis qu’il est arrivé au sein de l’équipe DSM, lui qui avait préféré jeter son dévolu sur le Giro. Cette année, l’Auvergnat est de nouveau en lice pour le Tour de France et Paris-Nice semble être un passage obligatoire. Après un bon début de saison en France, Bardet a déclaré : « Je ne suis pas encore au top mais je sens que les jambes sont bonnes ».

Cependant, la tâche s’annonce compliquée sur Paris-Nice 2023. Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et Tadej Pogacar seront de la partie. « Sur ce qu’ils ont montré depuis le début de la saison, ils ont l’air de voler, a continué Bardet dans une interview réalisée sur le site officiel de Paris-Nice. Et ils ont en plus de grosses équipes, c’est certain. Mais quoi qu’il arrive, il y a toujours du beau monde et une grosse bataille sur Paris-Nice. Alors j’y vais toujours en me disant que je vais faire ma course, il faut d’abord que je compte sur mes jambes, ma forme. »

Romain Bardet en test sur Paris-Nice

« Je trouve que c’est la course d’une semaine la plus difficile de tout le calendrier, cela vient juste après les grands tours, a poursuivi Romain Bardet. A vrai dire, ce n’est pas celle où je me sens le plus à l’aise, mais il y a toujours une belle bagarre. La tension y est permanente, c’est une course éprouvante, avec à chaque fois une étape escarpée en début de semaine, puis le vent qui s’en mêle, puis un chrono, puis le week-end final avec l’enchaînement des ascensions. »

Même s’il débarque sur Paris-Nice en tant que leader de l’équipe DSM, c’est une sélection en formation qui sera au départ à La Verrière. Accompagné de jeunes coureurs, Bardet doit trouver ses marques. « Un des enjeux, ce sera de prendre des repères avec un nouveau groupe. J’ai passé du temps avec mes coéquipiers en stage, ce sont des jeunes excellents, de vraies pépites. Casper Van Iden et Pavel Bittner sont plutôt des sprinteurs-puncheurs, il faut qu’ils se fassent les dents. Et Max Poole n’a que 19 ans, mais c’est un super grimpeur en devenir. »

« Je connais très bien le secteur des trois dernières étapes et je peux vous dire que la montée de La Colle-sur-Loup est très dure, il ne faudra pas être mal ce jour-là. Quant à la montée de la Couillole, je l’ai déjà testée plusieurs fois, mais j’y suis encore retourné la semaine dernière », a terminé Romain Bardet.

La sélection Team DSM pour Paris-Nice (5-12 mars) :

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